The Legend of Zelda : Breath of the Wild, nous y avons joué, et nous avons aimé !

C’est avec des étoiles dans les yeux que j’écris ces lignes, après avoir eu le privilège de tester le prochain hit de la Wii U et de la future NX : The Legend of Zelda : Breath of the Wild ! Note de la rédaction : la session proposait deux démos de 20 minutes chacune. L’une était focalisée sur le gameplay, tandis que l’autre nous présentait le prologue du jeu.

La première démo

La première démo nous mène dans la Forêt des Esprits, où nous tombons immédiatement nez à nez avec une tribu de monstres assez peu accueillants. S’emparant d’un arc et d’une épée mis à disposition, j’ai triomphé de cette bande, et obtenu quelques armes et objets en guise de récompense. Le système de la visée Z est toujours aussi efficace, les combats sont dynamiques et on note avec plaisir la réactivité accrue des monstres face à notre héros et même à leur environnement. On ne peut que se régaler tant on passe d’une arme à l’autre, et même d’un type d’arme à l’autre, avec aisance. À l’issue de cette courte, mais épique, bataille, j’ai pu expérimenter le système de téléportation par l’intermédiaire de la Sheikah Slate, qui mène directement au Sanctuaire de la Résurrection. L’objectif de cette démo étant de se focaliser sur le monde d’Hyrule, la session s’est alors transformée en une magnifique promenade onirique, régalant les yeux par une direction artistique grandiose qui me laisse encore rêveur en ce moment-même. Je me dois tout de même de révéler ma nullité surnaturelle : lors de la traversée d’un lac, surpris par le retour de la jauge d’endurance pour la nage, j’ai réussi à me noyer… deux fois.

La deuxième démo

La deuxième démo est en fait la même que celle utilisée lors du live-stream de l’E3 2016. Le jeu introduit Link, tiré d’un sommeil d’un siècle par une douce voix féminine. On découvre alors une mystérieuse pièce nommée « Shrine of Resurrection ». Quelques instants plus tard, nous mettons la main sur la fameuse Sheikah Slate, citée plus haut. Après avoir récupéré quelques vêtements, nous pouvons enfin sortir à l’air libre, et constater de nos yeux l’immensité et la beauté du monde qui s’ouvre à nous. Nous apercevons alors un vieil homme encapuchonné, qui nous introduit brièvement à ce monde : il s’agit bien du royaume d’Hyrule, mais totalement dévasté par l’invasion de Ganondorf, un siècle auparavant. Fait intéressant : une des membres de l’équipe Nintendo m’a expliqué que la carte du jeu regrouperait en réalité tous les lieux emblématiques de la série. En plus du Mont du Péril et du Temple du Temps, on peut donc s’attendre à retrouver des lieux familiers, issus de tous les épisodes de la série. Quelques mètres plus loin, nous trouvons un socle dédié à la Sheikah Slate que nous activons, suivant les conseils de la fameuse voix de femme. Se révèle alors un gigantesque mécanisme, provoquant l’apparition d’immenses tours aux quatre coins d’Hyrule qui feront office de points de téléportation. S’ensuit alors une cinématique montrant le château, entouré de volutes noires et écarlates desquelles se dégage une monstrueuse silhouette, à mi-chemin entre un dragon et un serpent, poussant un hurlement assourdissant avant de disparaître. La voix féminine s’élève alors et nous avertit : « Quand Ganon apparaîtra, l’existence de ce monde touchera à sa fin ».   Après ce lugubre avertissement, nous redescendons de la tour, qui s’avère être la Tour de la Résurrection, et nous tombons nez à nez avec le vieillard laconique de tout à l’heure ; atterrissant en douceur à l’aide du petit deltaplane aperçu lors de l’E3. Après nous avoir averti du danger que représente cette silhouette, « The Calamity Ganon », nous sommes conduits au premier Sanctuaire (ou Shrine en anglais), dont Nintendo a assuré qu’il en existait une centaine dans le jeu. Immédiatement après avoir pénétré dans ce donjon, nous recevons un nouveau pouvoir (« Ou une nouvelle application, à voir ! » comme l’a relevé le membre de l’équipe Nintendo, amusé, à mes côtés) : le Magnésis. Comme son nom le suggère, nous pouvons désormais déplacer les objets métalliques aux alentours ! Ce pouvoir requiert d’ailleurs une application immédiate : de lourdes plaques de fer cachent l’accès au sous-sol. Arrivé à la fin de la démo, je n’ai hélas pas pu savoir ce qui se cachait au fond du Sanctuaire.

Conclusion

Ces deux sessions ont confirmé mon ressenti lors de sa présentation à l’E3 : ce Zelda est un pur bijou, tant au niveau de la direction artistique, que du gameplay et de la bande son. C’est avec le cœur vibrant d’émotion, mais également avec une impatience plus forte que jamais, que j’ai pu lire le fameux : « Thanks for playing ! », marquant la fin de la démo. Nul doute que ce Zelda sera un hit en puissance, digne de la série.

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